Il est important de décrypter les risques d’un investissement en SCPI avant de se lancer. L’objectif étant d’optimiser toute l’opération. Il faudra donc identifier les principaux inconvénients de la SCPI, au lieu de se concentrer uniquement sur ses avantages.
Les principaux risques afférents à la détention de parts de SCPI
Le risque de perte en capital
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont appréciées pour leurs rendements oscillant entre 4 % et 6 %. Il y a, néanmoins, des risques à prendre pour espérer en bénéficier. C’est notamment le cas du risque de perte en capital. Il faut retenir que les fonds investis dans une SCPI ne sont pas garantis.
Les avertissements de l’Autorité des Marchés Financiers sur les SCPI d’entreprises et fiscales sont très clairs : ni le capital investi ni le rendement ne sont garantis dans le cadre d’un projet d’investissement en SCPI. Bien entendu, cela concerne toutes les catégories de SCPI (y compris les SCPI fiscales).
Le risque d’effondrement du marché de la SCPI
Le marché de la pierre papier via les SCPI est soumis à la loi de l’offre et de la demande. Le pire scénario envisageable est que le marché s’effondre comme en 2008. En choisissant d’investir dans une SCPI à capital variable, l’achat de nouvelles parts peut se faire à tout moment. En contrepartie, l’épargnant risque de tout perdre du jour au lendemain en cas de chute du marché.
Les SCPI à capital fixe comportent les mêmes risques que les SCPI à capital variable. À la différence, ces dernières sont moins flexibles. Il peut d’ailleurs être difficile de trouver des acheteurs potentiels sur le marché secondaire. Les prix de vente des parts d’une SCPI à capital fixe varient en fonction de l’offre et de la demande.
Une faible liquidité
La liquidité constitue l’un des principaux inconvénients de l’investissement en SCPI. Elle s’avère très faible par rapport aux autres supports d’investissement en immobilier. Des frais de souscription et des frais de gestion sont prélevés par la Société de Gestion d’une SCPI lors du versement des fonds. Ils représentent environ 8 % ou 10 % (en TTC) du montant investi.
En revendant trop tôt ses parts de SCPI, un associé va enregistrer une perte qui oscille entre 8 % et 10 % du montant investi. Raison pour laquelle la conservation des parts devra être plus longue. Il existe d’ailleurs une durée de détention recommandée par chaque Société de Gestion (8 ou 9 ans en général).
L’importance de consulter l’indicateur synthétique du risque avant d’investir
Afin de bien évaluer les risques afférents à la détention de parts de SCPI, il faudra considérer certains paramètres. Il y a, notamment l’indicateur synthétique du risque, développé par l’AMF. Il est exprimé en chiffre allant de 1 (le risque le plus faible) à 7 (le risque le plus élevé).
En général, l’indicateur synthétique du risque s’utilise pour avoir une vision plus claire sur le risque de pertes afférentes aux performances futures du produit sur la durée de détention recommandée. Logiquement, un indicateur de risque 3 est synonyme d’un risque de perte en capital modéré. Les chiffres 6 et 7 indiquent que le produit présente un fort risque de perte en capital.